I. Lettre I. Sur les truffes du Piémont à monsieur le Marquis de Balbian, gentilhomme de la chambre de S.M. le roi de Sardaigne ..."Tenant de vos mains, MONSIEUR LE MARQUIS, une partie des matériaux sur lesquels j'ai opéré dans mes analyses, j'ai cru vous devoir aussi les prémices de mes opinions. J'ose croire, que vous voudrez bien considérer ce travail non seulement comme un objet de délassement, Mais encore comme un tribut dû à l'amitié, dont vous avez bien voulu m'honorer.
Le succès a couronné mes essais : mais avant que de vous entretenir des détails qui ont établi mes tentatives en certitude, il me paraît nécessaire de vous dire deux mots des motifs qui m'ont engagé à travailler sur cette matière, des secours qui m'ont frayé cette route peu fréquentée, & enfin de la nature de la Truffe. Pour être même plus méthodique dans ma marche, je commencerai par ce dernier article ..."