Peut-être leur prête-t-il plus de vertus qu’ils n’en ont mais, Adelin MOULIS les aime tant, ces Ariégeois, ses compatriotes, qu’il les pare de richesse physiques et morales d’autant plus exceptionnelles qu’il les apprécie depuis son « exil » parisien, c’est-à-dire au travers du prisme déformant de la nostalgie et du mal du pays. Il lui sera beaucoup pardonné pour cette subjectivité faite de passion et d’amour.
Tous ceux qui connaissent et aiment les innombrables œuvres d’Adelin MOULIS découvriront avec émotion et ravissement cette « Ariège d’avant-guerre ». Ils y retrouveront un poète, un historien, un érudit et, par-dessus tout, un grand amoureux de sa terre natale qui veut faire partager, avec ses amis les lecteurs, cette passion qui l’a occupé pendant plus de 80 ans.
Gilles CASTROVIEJO