Les jeunes générations désertent la vie rustique pour gagner les grandes villes, et nos villages se dépeuplent de plus en plus.
Les ronces et les orties envahissent champs et prairies, les maisons tombent en ruine. Ils étaient pourtant bien équilibrés, bien actifs, bien florissants nos villages de naguère où la vie était faite de liberté et d’amour, au sein des espaces verts sans bornes et d’une atmosphère pure, en compagnie de nos fidèles amis les animaux domestiques, et de nos amis des bois épris de liberté !
Après les labeurs journaliers et pendant les mortes saisons, on avait de saines et joyeuses distractions que ne connaît plus notre époque de frénésie excessive, de délire collectif, de dérèglement contagieux.
Nos villages se meurent ! Nos villages sont morts !
Essayons de faire revivre, dans ces quelques pages, leur passé de labeur, d’amour et de joie en sauvant de l’oubli ce qui fut l’âme du terroir.