Quand Robert d'Arbrissel parcourait la France en semant la parole évangélique, la seigneurie de Saint-Germier ou de Boulauc dépendait du comté d'Astarac. Longuebrune, veuve de Bernard ler, comte d'Astarac, suivit l'exemple des plus illustres princesses, ses contemporaines, que la prédication de l'Apôtre de la Vierge-Mère attirait dans l'Ordre de Sainte-Marie de Fontevrault. Et tandis que Bertrade de Montfort, reine de France, fondait le monastère de. Notre-Dame de Hautes-Bruyères, et Philippe, duchesse d'Aquitaine, celui de Notre-Dame de l'Espinasse, près de Toulouse Longuebrune, grâce aux libéralités dés chefs de la maison d'Astarac, fonda celui de Notre-Dame de Boulauc. Un grand nombre de donations enrichit bientôt ce dernier monastère. La première est datée de 1142. C'est l'acte de fondation, acte primordial qui donne l'existence au monastère. et qui est en quelque sorte la pierre angulaire de l'édifice.