Quatre-vingts ans de châtiments divins ont pesé sur la France. A cette heure ses fils catholiques s'humilient sous la verge, ils prient et ils espèrent. La royauté légitime est le salut de la France, et ils ont les yeux sur l'héritier de Louis XVI et l'exécuteur de son voeu, sur le Fils aîné du divin Coeur. A Bordeaux, . Thiers et les nouveaux girondins ont ajourné le roi ; à Versailles, les soi-disant constitutionnels l'ont trahi ; plus tard enfin les catholiques libéraux ont jeté dans ses voies la république septennale. Nous l'espérons toujours, parce qu'il sera le roi chevalier de l'Église, le roi justicier envers la Révolution, et sans désarmer, clément pour le repentir. D'ici là, que le vaillant soldat qui tient l'épée de la France n'oublie pas que ayard, avec son épée, faisait le signe de la croix. Qu'il monte sa grand'garde pour Dieu et pour la patrie, jusqu'au jour providentiel où, soldat chrétien, il viendra tenir l'oriflamme au sacre du roi de France.
25 août-1877, fête de saint Louis, roi de France.