Après avoir mis sous les yeux des lecteurs quelques analyses des documents à l'aide des-quels on pourrait essayer de peindre ce que fut l'Ariège au début du siècle dernier, j'ai retrouvé un paquet, que je croyais avoir égaré, de notes relatives à la période troublée où l'empire , tombé en 1814, reparut en 1815 et où les Bourbons, chassés au printemps, revinrent en été. L'Ariège en 1815 et 1816, tel est le titre — un peu inexact d'ailleurs — que je donne à cette nouvelle série de notes relatives à un travail jadis entrepris, mais inachevé. En même temps je donne à un autre éditeur une seconde série sous le titre : l'Ariège en 1814 et 1815. J'espère qu'un des érudits dont l'Ariège est fière complètera ce que nous aurons à peine ébauché. Comme les précédentes, toutes ces notes, qui viennent des archives départementales, sollicitent , de la part de celui qui les analyse , l'exactitude que tout travail historique exige et la discrétion qu'il faut apporter à un ensemble de questions encore passionnantes.
Je parlerai d'abord des Cent-Jours, puis de la seconde Restauration.