Sumène, en 1384, chef lieu de canton ecclésiastique et civil, tire son nom d’après Ménard et Rulman , de sa position dans les Cévennes dont ce lieu aurait pris l’ancien nom, Cemmenus Mont. D’autres font dériver le nom de Sumène de Surmine, les montagnes voisines renferment de la houille, du fer et du plomb. Quoi qu’il en soit de l’étymologie, d’après les traditions, Sumène ne remonte que vers la fin du 8ème siècle et doit son origine à un établissement monastique qui s’y serait fondé vers l’an 800. Il ne reste aucun vestige de ce monastère, à moins qu’il ne fût en un lieu où l’on a découvert, sur les bords du Rieutor, des ruines d’anciennes constructions.
Les armoiries de Sumène sont : De gueules, à une tour crénelée d’argent.
La cure de Sumène, reconstituée en 1802, à deux vicariats décrétés, l’un le 22 février 1821, l’autre le 31 décembre 1863. La population de cette petite ville est de 2 495 catholiques et 517 protestants ; les écoles communales sont dirigées par les frères de Saint-Viateur et par les sœurs de la présentation.