Fontvieille, Arles, Tarascon : les limites du jardin provençal de Daudet, au cœur duquel il se prend de passion pour les récits de Frédéric Mistral et Paul Arène.
1863 : Ajaccio, le phare des Sanguinaires, les îles Lavezzi : une autre retraite, beaucoup plus secrète et solitaire ; les récits de naufrages sur l’Illustration ; plus tard, les promenades sur la Seine à Champrosay : Découvrons, à la lumière des textes mais aussi des documents d’Archives, un autre Daudet, méconnu, un peu injustement délaissé par les éditions modernes vouées au public scolaire, un homme fasciné par la mer, le vent et la tempête, jusque dans « son » moulin, véritable phare en pleine terre !
« Avec son craquement de vieille bâtisse secouée par la tramontane, le bruit d’agrès de ses ailes en loques, le moulin remuait dans ma pauvre tête inquiète et voyageuse des souvenirs de courses en mer, de haltes dans des phares, des îles lointaines ; la houle frémissante tout autour complétait cette illusion. (…) Rentoilé COMME UNE CORVETTE A FLOT, mon, moulin vire dans le soleil… »