L'entrée en matière de ce volume est dédiée au héros parmi les héros, Georges Guynemer (Henry Bordeaux). Vient ensuite une étude fine du corps des officiers, dans leur relation avec la troupe (P-H. Boyer). Les pharmaciens en font partie et assurent un soutien très remarquable (V. Marchaudon). Ces officiers et leurs troupes doivent être préparés au combat et pour cela, il faut des camps d'instruction (A. Moretta). L'enchaînement des soutiens conduit le lecteur jusqu'à l'arrière du front, où l'on trouve nombre de travailleurs chinois venus spécialement pour cette tâche (V. Llobet). On retrouve les officiers de santé dans une étude des aspects sanitaires de la guerre (A. Dedet), et notamment de la belle histoire de la transfusion sanguine (J. Bilella). Le système de santé ce sont aussi des institutions, une éthique et des règles de droit (Collectif). La guerre affecte la vie sociale : mariages, veuvages, adoption des orphelins ; le droit doit s'adapter dans l'urgence (A. Koppel).
Les périodes de guerre et d'après-guerre sont propices à la vengeance. Celle-ci a frappé les monuments aux morts de la guerre de 1870. Elle a aussi conduit à l'humiliation de l'Allemagne, donc préparé la guerre suivante (C. Cros).
Jacques Aben est professeur émérite des universités, doyen honoraire de l'Ecole de l'air, mais aussi commissaire en chef de 1ère classe des armées (réserve), avec six campagnes à son actif. Il participe aux travaux de l'équipe CRISES de l'université Paul Valéry et de l'équipe MRE de l'université de Montpellier. Depuis la fin des années soixante-dix il travaille sur les questions de défense militairet.